ST. FRANCOIS DE PAULE MARCHANT SUR LES FLOTS : link
Sergueï PROKOFIEV
5ème concerto pour piano et orchestre
4ème mouvement Larguetto (piano seul)
Roberto SCHERSON, piano
Enregistrement : Joy PENROZ
(en répétition) le 19 Juillet 2012
à Santiago du Chili
Francine VAN HOVE, peintre
"Étude pour le Paradis Terrestre"
1990
Link : PRKFV 5 Concerto n. 5 pour piano et orchestre de Prokofiev (partie piano seul)
J'ai pris des cours de piano dans cette salle*... à l'age de neuf ans.
Revenir presque un demi-siècle plus tard !
pour enregistrer le terrible PRKFV 5
avoir les mêmes sensations, le trac
reconnaître la même lumière
c'est une grande expérience qui m'a fait vivre
la cinéaste Joy Penzoz.
Tome clases de piano en esa misma sala*
Volver casi medio siglo mas tarde
para grabar el terrible PRKFV 5
sentir las mismas sensaciones, el trac
reconocer la misma luz
es una gran experiencia que me ofrecio
la cineasta Joy Penroz
*Univesridad de Chile
Facultad de Artes
Departamento de musica
(el antiguo Conservatorio Nacional)
Concert Pédagogique au Titre
Ecoles de musique de la Communauté des Communes de Nouvion et Baie de Somme Sud
Projet "Résonances" Pays des trois Vallées
Chopin : Préludes op. 28 / Prélude 20 par robertoscher_hotmail_fr
Pour écouter de la musique voir extraits.
« Neruda Pianiste »
Contenu du récital :
Durée totale approximative de 1h30, composé de 2 parties, entrecoupes d’un entracte.
La 1ère partie (40 minutes environ) est un récital de piano seul.
La 2ème partie est faite de lectures de poèmes de Pablo Neruda, extraits de « Mémorial de l’Ile Noir » dits par un acteur. Certains d’entre eux sont accompagnés au piano.
La poésie de Neruda est elle même « musique des mots » donc l’accompagnement lui donne une dimension nouvelle.
A travers le choix des poèmes, le spectateur découvrira la large palette des thèmes chers à Pablo Neruda : l’enfance, ses racines, son engagement, le peuple chilien, etc.
Exemple de Programme :
1ère partie, Récital de Piano :
Œuvres de Liszt, Fauré, Scriabine, J.S. Bach, Chopin
2ème partie :
Poèmes de Pablo Neruda extraits de « Mémorial de l’Ile Noire :
Dans les mines d’en haut, Territoires, La Ma Nounou , Les délaissés, L’injustice, Attention au marché, Le sexe, Art Magnétique, La poésie
Accompagnement piano : oeuvres de F. Mompou, R. Scherson, D. Chostakovitch, J.S. Bach.
Conditions techniques :
Salle : le récital peut être donné dans une salle avec ou sans scène, la seule condition principale étant une bonne acoustique pour le piano
Piano : piano de concert de qualité, grande queue, ½, ¼
Son pour récitant : 1 micro voix type SM58 ou équivalent avec enceintes adaptées à la salle et pour la voix. (Remarque : le piano n’est pas sonorisé)
Lumière : 6 PC 1000W ou 500W selon la scène et la salle, 1halogène 500W, 1 table 12 circuits. (Remarque : ce matériel, sauf le piano, peut être fournie)
Autres renseignements : robertoscher@hotmail.fr
La Critique :
"...vibrant hommage à Pablo Neruda. En poèmes et en musique. Un large piano noir trônait sur la scène...et un ambiance solennelle régnait pour accueillir quelques poèmes choisies du recueil "Mémorial de l'Ile Noire"...pianiste et acteur récitant ont su trouver le ton et la note pour faire découvrir ou redécouvrir le poète engagé.
L'hommage à débuté par un superbe récital de piano. De nombreux applaudissements ont salué le pianiste avant de laisser place à un silence de recueillement comme pour mieux s'imprégner des mots, des maux de Pablo. "Dans les mines d'en Haut", " La Ma Nounou ", "Art magnétique", "La poésie" récités avec douceur, passion, conviction, engagement et parfois avec douleur ont conquis le public...accompagnée subtilement par les notes de "Estructuras Chilenas, Latinas y Rachmaninov" et par d'autres morceaux tout aussi appropriés de Chostakovitch et Mompou... à redonné corps à la pensée du poète chilien..."
Voici un article différent, paru en 2002, dans la revue de la fédération francophone belge des échecs.
PION F OCT-NOV 2002
BULLETIN OFFICIEL BIMESTRIEL DE
Roberto SCHERSON ? Joueur d'échec ? Certes mais magicien du bout des doigts.
A peine rentré de New York où Frédéric Chopin était à l’honneur de son concert, Roberto SCHERSON acceptait d’adresser, de France, quelques mots pour les lecteurs du Pion F.
De réputation internationale, il est mondialement connu, non pour ses exploits aux échecs (bien qu’il est bon joueur), mais pour la magie qu’il dégage du bout des doigts. Il a d’emblée accepté la publication d’une photo sur laquelle, face au tableau public de l’annonce de son concert, il nous présente son moyen de locomotion new-yorkais. Et oui, ce n’est pas avec la limousine assignée par la production qu’il se déplaçait outre atlantique mais, incognito, en vélo...
Personnage charismatique, il préfèrera traverser la terre pour soutenir une juste cause plutôt qu’ouvrir le tiroir caisse à alimenter par une prestation exceptionnelle pour des oreilles élitistes réunies en comité restreint.
Quelques questions brûlent des lèvres qui osent à peine les murmurer…
- Où et comment New York…, ont-ils apprécié ?
Oui, le public a été formidable et très chaleureux. J'avais préparé comme "encore" (bis) un arrangement d'une chanson de Hollywood: "Over the rainbow". Après un récital Chopin il s'agissait d'une sorte de "clin d'oeil" . Ce succès restera un très beau souvenir.
La salle Avery Fisher Hall du Lincoln Center où se tiennent les concerts de L'Orchestre Philarmonique de New York est magnifique pour la musique et en dehors de ça nous avons eu la chance d'avoir un séjour agréable et intense.
Ce concert s'inscrivait dans une suite logique après le concert à Paris en 2000 et celui que j'avais fait il y a quelques années dans
- Quels sont les points communs entre la passion pour la musique et celle entretenue pour les échecs ? Font-elles bon ménage ? Chez nous aussi, en Belgique, il y a CARLOS, qui vit quelque chose d’un peu similaire et j’espère qu’un jour il nous en parlera aussi.
J'ai essayé parfois en tant qu’amateur des échecs, de trouver, de comprendre les "grandes lois" du jeu, mais je crois sincèrement que mon niveau est trop moyen pour atteindre ce type de connaissances, par contre, je suis certain intuitivement qu'un joueur de haut niveau a le sens des échecs comme un musicien a le sens de la musique.
Je dis cela parce que je me suis retrouvé parfois avec des joueurs de haut niveau qui pensaient la même chose à l'inverse et voulaient désespérément comprendre les lois de l'harmonie par exemple ou de la technique. Ce sont des rencontres formidables.
Le point commun est certainement la passion.
- Peut-il arriver que, juste avant une interprétation publique, la tourmente d’une position d’échecs le constitue un délassement anti-stress ?
Tout changement de concentration d'une matière à une autre est un repos donc la concentration aux échecs ne nuira pas à celle de la musique.
- Lors d’un concert, y a-t-il la salle, la foule, les têtes couronnées,
Le mot "soliste" comprend il est vrai un aspect où l'on se retrouve seul d'une certaine manière face au compositeur et face au public mais en communion avec l'ensemble.
Tous les artistes ont un petit pincement à ce moment là mais c'est aussi une sensation agréable de vivre un moment particulier et unique.
Une fois "dans la musique" on oublie tout.
- Comment devient-on un des meilleurs interprètes au monde de Frédéric Chopin ?
J'ai le respect et j'essaye d'apprendre de tous mes collègues qui apportent chacun un enrichissement à l’interprétation. Dans mon cas, j'ai eu quelques chances pour découvrir de façon privilégiée les hauts lieux de la tradition chopinienne.
Par exemple, lors de ma visite à Majorque, où Chopin et George Sand on passé l'hiver 1838, ou lors de plusieurs séjours à Nohant la maison de George Sand dans le centre de
Mais bien sûr comme on le dit dans toutes les disciplines il y a la formation et la
" transpiration"...
- SVP, Roberto (je gardais celle-ci pour la fin), quand les petits belges -francophones (et autres)- auront-il le plaisir de se rendre à proximité de chez eux pour entendre un queue (ou trois quart queue ?) sans frontière éliminer le doute quant à la performance du divin lorsqu’il créa la musique ?
Quand pourrons-nous voir et entendre le grand Roberto, venu nous saluer ?
Il existe un projet de concert dans la région de Liège , j'espère que ce concert pourra se réaliser . Ce serait un plaisir de revenir en Belgique où j'ai aussi de très bons souvenirs.
- Nos lecteurs sont-ils en droit d’attendre, en complément de l’interview, un petit texte dans lequel le maître laisserait courir sa plume sans retenue ?
Deux choses: d'abord saluer la mémoire de mon cousin Manuel Mondrus
(malheureusement parti trop tôt) qui fut un joueur de niveau national au Chili.
Et pour finir une anecdote:
Une fois lors d'un déplacement plus long, j'ai voulu m'inscrire dans un club d'échecs pour faire une activité en plus. Mais c'était un club réputé avec des joueurs très bons, donc j'avais un peu peur. Je leur ai dit que je ne savais pas si je devais ou non, m'inscrire, cotiser, etc., que j'hésitais à cause de mon niveau. Un joueur a dit à un autre: "bon... tu joues avec lui ? "
Et nous avons fait une partie.
A ma grande surprise, j'ai gagné. (!) Cela m'a donné confiance en moi et je me suis inscrit sans hésiter.
C'était la dernière fois que j'ai gagné...
Ah ! ces joueurs d'échecs !!
robertoscher@hotmail.fr
